1992 : un début en fanfare !
Durant l’année 1992, Guécélard découvre les Rosalies et s’enflamme pour cette manifestation originale.
Les Pom Pom Girls emportent brillamment, devant le Groupe Flash, la catégorie Déguisement de la Course des Jeunes où les Waïkiki s’imposent, dans la catégorie Vitesse.
L’imposant virage des Châtaigniers marquera la Guécélardaise 1992 où le spectacle « sur deux roues » (et cabrioles !!!) restera gravé dans les mémoires.
Les Hards, le Handball, les Pirates se classent dans cet ordre pour la première Course Marathon de l’histoire des Rosalies à Guécélard. Cette course restera marquée par l’imposante victoire, en catégorie Déguisement, des Houbas Houbas, groupe aux accents africains très marqués.
1993 : La montée en puissance des Rosalies : Le triomphe de l’originalité
Les Waïkiki 2 imposent un rythme effréné à cette deuxième édition alors que les Bébés et leurs couches-culottes, les Sorciers et autres Tahitiennes, en catégorie Déguisement, proposent un spectacle superbe et magnifique.
L’imposant virage des Châtaigniers, coupé pour cette seconde édition (car quelque peu dangereux), verra encore une Guécélardaise spectaculaire à souhait.
Rien ni personne ne pourra faire de l’ombre à l’incomparable Drakkar et son équipe de Vikings, en catégorie Déguisement, dans la course Marathon, qui impose son style et sa bonne humeur en cet après-midi du 16 mai. Les Cheminots feront pourtant fumer leur locomotive et leurs mollets pour contrarier les envahisseurs nordiques mais devront se plier devant les assauts de la horde sauvage mais sympathique.
La course se termine par la victoire de l’U.S.G. qui devance les Anges Noirs, pénalisés dans les derniers tours par d’intraitables juges de course.
1994 : les Rosalies dans la tourmente
Les Guécélardais se réveillent sous une pluie battante ce 4 juin 1994.
Les Rosalies pourront-elles traverser les intempéries ? L’inquiétude se lit sur tous les visages ; le terrain (mixte bitume et terre) est détrempé lorsque, avec deux heures de retard, à la faveur d’une éclaircie, la Course Jeunes est lancée.
Aladdin, les Rockeurs et les Cow-Boys s’imposent en catégorie Déguisement. Le spectacle est magnifique, la pluie cesse.
La Guécélardaise verra s’affronter, dans des conditions cycloniques, des équipages acharnés, boueux et crottés mais heureux, devant un parterre de supporters débordant d’enthousiasme. La pluie attendra la fin des hostilités « Rosaliennes » pour se réinstaller.
Les Guécélartois, vitaminés à la rillette, s’imposent après un combat héroïque avec les multiples bandes d’Oiseaux (une famille fidèle des Rosalies) de toutes sortes ; Hitchcock serait resté muet face au suspens de cette course.
Le dimanche 5 juin, Guécélard, seule commune du secteur épargnée par les pluies orageuses, voit s’imposer, en catégorie Originalité, les Butineuses, un équipage d’abeilles irréductibles qui brillent par leurs déguisements mais souffriront énormément pour déplacer leur ruche, particulièrement dans le très rude virage du Gué Buffard.
1995 : le délire s’amplifie !
Cette quatrième année sera celle des couleurs.
Dès le samedi, dans la Course Jeunes, la surprenante équipe des Schtroumpfs, alliés à leur terrible ennemi Gargamèle, s’impose en déguisement devant les Clowns. Les Bleus s’imposent face aux Rouges.
La soirée restera celle de la récompense suprême pour l’équipe des « Loiseau » qui s’impose enfin, au bout de quatre participations et trois places de second. En Rosalie, la ténacité paie et le plaisir de cet équipage sur le podium, chaudement acclamé par un public acquis, n’était que le prémisse de l’épopée du lendemain.
21 mai : l’imagination, la beauté, la grandeur d’un plateau de concurrents qui offrent un spectacle coloré et de qualité. Rio et son carnaval envieront bientôt Guécélard et ses Rosalies. Cette Rosalie, surplombée de cette lampe, ce spectacle et cette présentation majestueuse sur le thème d’Aladdin, la rondeur des génies (sans bouillir), la présence impitoyable des Jafar et la présence, parmi les Aladdins, d’un maître et d’un artiste (le logo des Rosalies est sa création) ne laissa de suspens que pour la seconde place. Ce décor envahissant et coloré devait surplomber, en ce début d’après-midi de mai, un ensemble de concurrents de qualité. Comment ne pas citer pêle-mêle les Schtroumpfs, les Gendarmes de Saint-Tropez, Rosalie Circus, la Bohème, la Marine, les Prisonniers d’Alcatraz, les Baby Boum, les Clowns, les Xarlaxiens, les Cow-Boys ou les Oiseaux des Iles qui emportèrent le combiné.En vitesse, l’équipage Woodstock, après une longue mise au vert et une préparation efficace à l’Ile de Wight, devait s’imposer après une course épique et généreuse.
1996 : les 24 Tours de Guécélard, une épreuve typiquement sarthoise !
Cette nouvelle édition va connaître de nouveaux grands moments forts sur le désormais célèbre circuit de la Pinède.
La Course « Jeunes », où s’imposent en vitesse les Fruitivores (plus de 35 km parcourus) devant Euro Zozio 96, voit s’affronter 9 équipes très fortement personnalisées. Les 11 Dalmachiens en déguisement coiffent Aventurix, vainqueur du combiné, The Mask, Euro Zozio 96 et Tintin & Milou.
Cinq ans et pas une ride, la Guécélardaise impose un nouveau rythme avec le contre la montre individuel sur 500 mètres. Ce sprint impitoyable, cadencé et sélectif, avec un premier record de piste à 53 s et 75/100, fait vibrer les spectateurs qui s’enthousiasmeront à nouveau durant les trois courses de sélection où les 31 équipages engagés se disputent les places sans complaisance. La finale verra les Guécélartois s’imposer face aux Trimétal et autres Rafalflash, Titans, Moules Frites et Lapin Krot Krot. Les Garcimores emportent la consolante devant les Touristes et les Fangio…
La surprise de ce samedi sera bien la petite nouvelle, cette course appelée « Les 24 Tours de Guécélard », en hommage à une autre plus célèbre encore. Les représentants d’Associations, de Conseils Municipaux, Conseils Généraux, des Ecoles, des Pompiers … défendront, avec acharnement, leurs couleurs et tenteront de briller dans une course édifiante alliant la démonstration de puissance des mollets et la bonne humeur des 18 équipes d’invités du Comité des Fêtes de Guécélard.
et le dimanche
Spectacles multiples et démesurés où l’esprit sportif côtoie la magie carnavalesque, la Course Marathon du dimanche 2 juin restera un nouveau point fort de l’Histoire des Rosalies à Guécélard.
Handicapée par un volume et un poids imposant, la Boulange, sympathique équipe de boulangers, traîne péniblement son fardeau dans les pentes du circuit et termine bon dernier de la course mais première du déguisement devant les Peaux-Peaux, remarqués et adulés grâce à un comportement, une gestuelle et un cri fort originaux et Euro Zozio 96 avec une qualité et une finesse du décor reconnues de tous.
La course connût, une nouvelle fois, un dénouement impitoyable puisque après avoir mené de bout en bout, les Incorruptibles voyaient les Dix-Plômés Guécélardais leur souffler la première place dans le dernier tour. Les autres places d’honneur revenaient à la Tribu Sauvage, aux Pirates de Fay et aux 101 Dalmatiens.
Heureux dénouement pour la fin de cette cinquième édition, le classement combiné voyait la victoire des Incorruptibles devant Rasta Jam, les Pirates, Euro Zozio 96, les Dix-Plômés Guécélardais, les Déserteurs …
1997 : Dimanche, le public envahit le Circuit des Rosalies
Lors de cette 6ème édition, le Rouge et le Noir étaient les couleurs de mise pour la Course Marathon du 1er juin.
Rouge comme Fay Rat Rit (lire Ferrari). En avance sur son temps, ce véhicule, équipé d’un freinage assisté proche du « freinage bidirectionnel », aujourd’hui interdit dans les Grands Prix de Formule 1, nous a sorti le grand jeu : maîtrise parfaite des virages (aujourd’hui, nous comprenons pourquoi), avalant sans vergogne les concurrents, les uns après les autres, menant avec méthode et régularité le ballet de changement d’équipage. Fay Rat Rit s’est lancé à corps perdu dans la bataille, menant de bout en bout cette épreuve. Avec 76 tours, soit 83 km, elle remporte le classement Vitesse, devançant Clinique Tamalou (75 tours) et les Clochards (74 tours).
Noire comme la couleur de peau des musiciens de l’Orchestre « James Band Folie’s ». Equipage fort sympathique, généreux dans l’effort, pliant sous le poids de leur véhicule, piano oblige, suant à grosses gouttes, d’une lenteur à faire pâlir de rage les prétendants à la victoire, bloqués dans des zones où doubler est interdit.Vainqueur incontesté du classement Déguisement, il devance les Ramsensès et les Bel Zé Bruts.
Noir de monde ce circuit tout au long duquel la foule s’est agglutinée, parfois sur trois ou quatre rangées, aux endroits stratégiques.
Noirs, enfin, tous ces visages, salis par la poussière provoquée par la ronde infernale de nos bolides d’un week end.
et le samedi
La Course Jeunes : 11 équipages se lancent dans une bagarre effrénée. Jusqu’au dernier tour, la Bande d’Astérix dispute la victoire aux Punks. Finalement, ces derniers l’emportent avec 45 tours, suivis de la Bande d’Astérix (45 tours) et les Plagistes (44 tours). La Chasse aux Papillons l’emporte sur les Pinguies et Sister Act 3 pour le meilleur déguisement.
Les 24 Tours de Guécélard : c’est avec plaisir que les représentants des Associations, Conseils Municipaux, Ecoles, Pompiers, … ont répondu à la deuxième invitation du Comité des Fêtes. Une nouvelle fois, ils ont su faire preuve d’un état d’esprit « Rosalien » qui associe effort et bonne humeur. Dans le sprint final et malgré leur sirène, les Pompiers de Parigné le Pôlin ne parviendront pas à remonter AFR-Action Jeunes alors que US.G. Football terminera à la troisième place.
La Guécélardaise : 53 équipages, soit 212 concurrents, se lancent dans la grande boucle des Rosalies, du jamais vu à Guécélard ! Pour cette Course de Vitesse par excellence, lors du contre la montre, les records du tour tombent les uns après les autres et se stabilisent à 52″62 (34 km/h) pour les meilleurs : les Guécélartois. Au fil de la soirée, les courses se succèdent. Lors de la finale, les Charlots s’imposent devant les Chars d’As et les Guécélartois. Les Pédales Douces se satisferont du gain de la consolante, précédant Village People et les Légionnaires. L’AMBG, Charlatan et les Fous du Volant prendront respectivement les trois premières places de la Course des Espoirs.
16 mai 1998 : une journée Marathon
9 heures, dimanche 16 mai, la Pinède se réveille sous un soleil prometteur, prête à accueillir la Course Marathon de cette 7ème édition des Rosalies.
10 heures, les premiers bénévoles s’affairent tout autour du circuit.
10 heures 30, ils sont rejoints par les Pompiers. Aujourd’hui, ils ne déploieront pas la grande échelle, n’éteindront pas le feu … ils préviendront tout simplement, en arrosant la piste, le nuage de poussière qui va, petit à petit, envahir les lieux.
11 heures, commence le long défilé des équipages, les bras chargés de banderoles, de décors, d’ustensiles et autres costumes.
12 heures 30, les stands commencent à prendre tournure. Les curieux se font plus nombreux à venir constater que, cette année encore, l’imagination n’a pas fait défaut.
13 heures, rendez-vous est donné aux enfants pour une exposition de leur vélo décoré en ouverture de la course.
13 heures 30, commence la présentation des équipages. Se succèdent alors les Faits Tard, les Jockers, les Swahili, les Cannibales, les Hippies pour n’en citer que quelques-uns.
14 heures 15, avec la mise en grille, la pression sur les épaules des concurrents augmente.
14 heures 29 : 5 … 4 … 3 … 2 … 1, partez ! Les 23 Rosalies s’élancent dans une Course Marathon de 3 heures 30.
Au fur et à mesure des tours, la foule s’agglutine aux endroits stratégiques. Les goûts sont partagés. Tantôt, on préfère le spectacle offert par les dépassements dans les lignes droites ; tantôt, celui du passage périlleux des ornières ou encore, celui des stands devant lesquels se bousculent les concurrents, lors du passage du témoin.
Les heures s’écoulent. Le public est de plus en plus nombreux. La bagarre pour la première place fait rage entre Men In Black et Cyclo BD.
A l’inverse, pour certains équipages, la course sera synonyme de galère. La palme reviendra, cette année, aux sympathiques « Sapeurs Pompiers ».
17 heures 58, l’épreuve arrive à son terme. Cyclo BD ne peut plus être rejoint et devance Men in Black suivi des Pies Mans Rouges.
18 heures 30, sur le podium, défilent les concurrents, traits tirés, costumes quelque peu modifiés, mais sourire aux lèvres ; ils reçoivent les ovations des spectateurs.
20 heures, les stands se démontent, les buvettes se ferment, la musique s’est tue. Le calme revient petit à petit sur la Pinède.
La veille, samedi 15, quelques 350 engagés, jeunes et moins jeunes, se sont plu à en découdre durant la journée, sous un magnifique soleil.
1999 : Ils ne savent plus quoi inventer !
Ce titre évocateur du Maine Libre reflétait la physionomie de cette nouvelle édition qui s’est déroulée entre pluie et soleil ces 5 et 6 juin.Plus de 602 concurrents n’ont pas hésité à en découdre dans les différentes courses.
La dernière née s’adresse à une tranche d’age jusque là épargnée : les papys et mamies. Si elle ne fut pas la course du tour le plus rapide, elle fut certainement la plus applaudie.
Le samedi : 11 équipes engagées dans la course JEUNES, 52 dans la GUECELARDAISE, 13 dans la course des invités, 6 chez les PAPYS-MAMIES, le dimanche 21 équipes dans la course MARATHON, comment imaginer que 2000 verrait son édition annulée faute de concurrents !
Les amateurs de vraies fêtes populaires, qu’ils soient participants ou spectateurs, n’ont pas été déçus par cette édition. Convivialité et délire étaient au rendez-vous entre Rosalies « fer à repasser », « Tapette à souris » ou « Bar des Sports ». L’Euro décliné sous toutes ses formes et ses versions devait en cette 8ème édition inspiré plus d’un équipage.
Seul petit couac de cette édition, le renversement d’un des véhicules le samedi soir imposa l’intervention des secours et devait causer des blessures sérieuses pour deux concurrents.
2001 : Une Guécélardaise d’un nouveau cru !
Après une année de sevrage, la Manifestation est de nouveau repartie.
Dans cette course jeune, personne n’oubliera le regard charmeur de Blanche Neige entourée de ses Nains, du Prince et du Chasseur, qui ne se fit pas remarquer par ses efforts mais par ses délicats saluts particulièrement appréciés par un public conquis. Sa prestation fit de l’ombre aux équipes de Rappeurs, Plongeursn Footeux, Basketteurs, Sportifs des JO et autre Joe Bar Team ou Alerte à Fay ou à Malibu, on ne sait plus très bien !
La Guécélardaise version handicap devait dans un premier temps surprendre puis convaincre. Les chargements d’eau, de ballons et autres anneaux dans un premier temps inquiétants, permirent aux plus grands stratèges de s’imposer et à tout ces concurrents ravis de passer un moment inoubliable et une soirée d’enfer (arrosée, il est vrai). Les handicaps du comité des Fêtes étaient appréciés à leur juste valeur.
Un dimanche sous un soleil torride pour voir triompher La Palme et la Caméra. Guécélard et son festival ou plutôt celui des concurrents de Fay. Battus en vitessses par les Petits Cyclos, The Boss, battus en déguisement par Riosalies, ils s’emparent sans démériter des deux premières places du combiné. Un après midi magnifique à Guécélard avec la présentation ou plutôt un spectacle de plus d’une heure par les 14 équipages engagés rivalisant d’originalité avant une course effrénée pour le plaisir !
Epoux Vantails, Gland Busters, Death Party, N’importe Quoi, Evadés, Mariés, Déjantés et autres déjà cités,
BRAVO et MERCI !